bardelle

I.

⇒BARDELLE¹, subst. fém.

BOURRELLERIE. Selle plate et sans arçon faite de grosse toile piquée et de bourre (d'apr. CHESN. 1857).

PRONONC. — Dernière transcr. dans DG : bàr-dèl.

ÉTYMOL. ET HIST. — XI^e s. judéo-fr. « bât rembourré » (Gloses de Raschi, éd. Alberts, Me'am Lo'ez, New-York, 1917, Gen. XXXI, 34 dans LEVY Trésor, p. 36b) seulement en judéo-fr.; 1559 (L'Ecurie du Sr F. Grisen, éd. 1598, 15 dans BARB. Misc. t. 13, p. 9 : Bardelle, bastine, premiere selle qu'on baille aux jeunes chevaux).

Dér. de barde¹; suff. -elle.

II.

⇒BARDELLE², subst. fém.

VERRERIE. Bras du banc du verrier.

♦ Banc à bardelles. ,,Banc à deux bras, dits bardelles sur lesquels le verrier roule sa canne ou pontil, pour façonner la pièce`` (Lar. encyclop.) :

• Les outils du verrier sont simples et rustiques (...) : le banc B, deux barres ou bardelles BA (...) permettant de rouler la canne C avec l'objet O, une pince P, des ciseaux CI un compas d'épaisseur CO et une palette en bois P.

C. DUVAL, Le Verre, 1966, p. 83.

1^re attest. 1808 (BOISTE); dér. de bard, suff. -elle.

1. bardelle [baʀdɛl] n. f.

ÉTYM. XI^e; de 2. barde.

❖

♦ Techn. Selle de grosse toile et de bourre. ⇒ 2. Barde.

————————

2. bardelle [baʀdɛl] n. f.

ÉTYM. 1808; de bard.

❖

♦ Techn. Barre d'un banc de verrier, sur lequel on appuie et on roule la canne.

Encyclopédie Universelle. 2012.